Découvrez le récit de Louise
Enfin le grand départ ! Les Pi-Sinorsolles, onze jeunes du groupe d’Aix-en-Provence (13), se sont envolés cet été pour la Roumanie, terre de la Transylvanie et des incroyables églises orthodoxes.
Après un projet aîné au Bénin, annulé, dans un contexte de crise sanitaire, il a fallu une grande remotivation et de longues réunions (par visio) pour redéfinir un projet en seulement quelques semaines. Un défi de taille pour cet équipage qui jongle entre le scoutisme et les études supérieures !
Après cet enchaînement de mésaventures, la chance (et quelques opportunités) nous a enfin souri. Et nous voilà parti pour Bucarest à la rencontre de Wolfgang, un homme généreux et attaché aux traditions de son pays. Trois jours passés dans la capitale et nous voilà déjà, comme les roumains, à fuir la chaleur écrasante (40°c, ça pique) en nous réfugiant dans les gigantesques parcs qui traversent la ville (Herastrau et Tineretului notamment). Attention aux vélos et aux trottinettes électriques qui foncent à toute allure à travers les allées ! Nous avons pu apprécier l’architecture des grandes avenues et la beauté des petites rues de la vieille-ville tout en dégustant la célèbre Zacuscă et les mititei cuits au barbecue.
La Roumanie ne s’arrêtant pas à sa capitale, nous nous sommes enfoncés dans la campagne roumaine pour réaliser un de nos objectifs. Jouxtant les montagnes transylvaniennes, le petit village (petit étant un euphémisme) de Dumbrava nous a accueilli à bras ouverts. De part les traditions, nous avons échangé avec la famille germano-roumaine qui nous hébergeait, à travers la gastronomie et les savoirs faires.
Les habitations de ce village, principalement agricole, n’ont pas toutes un accès direct à l’eau, il faut donc aller chercher l’eau au puits. Et quel plaisir de se laver à l’eau glacée lorsque la température devient étouffante !
Nous avons participé à la rénovation de la maison que nous habitions : construction des toilettes sèches, d’une douche extérieure et d’un foyer pour le feu en passant par la mise en place d’un sol en dalle dans la grange. Un travail long et minutieux. Et avec un peu d’organisation et de motivation, en deux jours, nous avons réussi à trier et ranger près de 4000 tuiles afin de préparer la réhabilitation du toit du bâtiment principal.
Nous avons terminé notre semaine à Dumbrava par un bivouac dans les carpates à travers les villages roumains. Et l’expression “dormir à la belle étoile” prend tout son sens lorsque nous avons eu la chance d’observer une pluie d’étoiles filantes, allongés au chaud dans nos duvets. En revenant, nous avons improvisé un nettoyage des plages d’un lac, jonchées de déchets multiples.
Pour terminer notre périple, nous avons traversé une partie de la Roumanie en train, profitant du lever de soleil, des biches dans les champs et de la campagne à perte de vue.
Retour à Bucarest pour profiter de nos derniers jours où nous avons croisé un groupe de SGDF venu pour un autre projet. Il était intéressant d’échanger sur nos aventures très différentes mais finalement insufflées par les mêmes valeurs.
Nous revenons avec la sensation d’expériences nouvelles autant avec le groupe qu’avec la rencontre d’une culture inconnue.
Nous sommes prêts à repartir pour de nouveaux projets dans le monde, toujours dans l’objectif de l’échange avec les locaux et de la solidarité à travers la construction ou le lien social.
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